Votre enfant manque de confiance en lui, et vous aimeriez l’aider ?
Il existe différentes formes de thérapie pour cela, du pédopsy à la thérapie familiale.
Mais d’abord, explorons les 4 composantes de la confiance en soi pour comprendre de quoi un enfant a besoin pour avoir confiance en lui :
- pour s’aimer, il faut qu’il se sente bienvenu, accueilli, et aimé inconditionnellement (et pas seulement quand il est beau et bien sage et qu’il flatte notre ego d’éducateur et de géniteur)
- pour avoir confiance en ses compétences, il faut que ses parents croient en lui, non seulement en sa capacité à réussir, mais aussi (très important) en sa capacité à surmonter un résultat différent de celui attendu (ce que d’aucuns appellent l’échec) et qu’ils ne se sentent pas eux-mêmes en échec quand leur enfant rate
- pour avoir confiance en les autres et se sentir intéressant sans tomber dans le nombrilisme, il faut que ses parents soient eux-mêmes à l’aise avec les autres, aient une vie sociale équilibrée, et entretiennent des relations sincères et sans manipulation
- pour s’affirmer (faire des choix, dire non, poser des limites), il faut qu’il ait des parents qui lui montrent comment on fait, et qui soient en mesure de réagir sainement quand il s’affirme – et avec bienveillance quand il tâtonne !
Bref, il faut qu’il ait des parents qui aient eux-mêmes confiance en eux…
En effet, jusqu’à l’adolescence, un enfant est profondément en lien avec ses parents et se construit principalement par rapport à eux. Un pédopsy ne peut pas grand chose pour aider un enfant si ses parents ne sont pas suivis, eux aussi. En thérapie familiale, l’enfant est considéré comme le porteur du symptôme, pas comme la source du problème – et c’est en faisant évoluer le comportement des parents qu’on fait disparaître le symptôme.
Vous avez donc ce super-pouvoir, cette capacité à changer la façon dont votre enfant perçoit le monde et lui-même : travaillez sur vous-même, développez votre confiance en vous, et votre enfant gagnera aussi en confiance en lui.
Merci pour ce rappel qui nous fait nous remettre en question.
Nous cherchons des solutions pour notre enfant de 4 ans qui parfois fait preuve de grande timidité et quelques mois plus tard c’est comme si elle n’avait jamais existé.
Est ce les périodes ou nous sommes plus présent, ou mieux dans notre vie de parents ? Est ce un « yoyo » normal du à son âge ?