C’est une de ces petites phrases supposée remplie de sagesse qui se transmet depuis des générations : « Ce qui ne me tue pas me rend plus fort ».
Il n’y a qu’à observer tous ceux qui portent des traumatismes, petits ou grands, pour comprendre que cette phrase n’est pas juste, ou du moins pas complète.
En effet, ceux qui ont été violés, abandonnés, tapés, humiliés, ou tout simplement sur-protégés ou ignorés ne sont pas morts. Cela ne les a donc pas tués. Mais cela les a-t-il rendus plus forts ?
Sans un solide travail sur eux-mêmes, il y a de grandes chances qu’ils soient au contraire fragilisés par leur passé, qu’ils souffrent de blocages émotionnels et manquent cruellement d’amour de soi et de confiance en soi.
En revanche, s’ils ont fait un travail thérapeutique en profondeur et « digéré » leur passé, alors ils ont développé une forte capacité à surmonter l’adversité, bien plus qu’une autre personne avec un passé plus léger, plus agréable.
Donc ce qui ne me tue pas me rend plus fort, oui : une fois que j’ai traité et digéré l’émotion qui va avec ce qui s’est passé !